LA
CAPITALE CONAKRY a beaucoup
de points communs avec des capitales d' autres pays de l'Afrique de
l'Ouest telles que Bamako, Bobo-Dioulasso que nous avons
visitées ; nous devons éviter de comparer avec le Sénégal où la ville de Dakar
possède des infrastructures immobilières remarquables actuellement.
Un quartier dit "résidentiel" peut être jonché
de détritus et d'ordures, mais il y a des
maisons en béton recouvertes de faïences ; les rues sont en terre, seuls les axes principaux
sont goudronnés.
A Conakry, les
vendeuses et vendeurs de rue sont cools ; très peu "agressifs" pour
vendre à tout prix et peu opposés à être pris en photos.
Au bord de mer on voit des constructions de grandes
pirogues où tout est fait main, sans aucune machine-outil ; on voit aussi du poisson entrain de sécher
sur des grilles au dessous desquelles on fait du feu de charbon de bois ; il
s'agit de "boucanage" .
LES
"PETITES AFFAIRES"
Un jour de gros embouteillages comme il peut y en avoir
souvent à Conakry, nous faisions le geste spécifique de la main pour arrêter un
taxi ; un véhicule 4x4 s'arrête à notre hauteur, le chauffeur nous demande où
nous voulons aller et nous propose de nous y emmener ; en parlant avec lui nous
apprenons qu'il roule avec la voiture de son patron qu'il doit rejoindre mais
il s'accorde une ou deux courses personnelles ... bien sûr, il nous demande
combien on allait payer pour le déplacement prévu et nous dit que c'est aussi son prix !
on apprend que c'est une pratique courante pour se faire un peu plus d'argent ....
on apprend que c'est une pratique courante pour se faire un peu plus d'argent ....
Les
salons de beauté dans la rue à Kankan : des hommes installés sur
les trottoirs font manucure, pédicure et plus pour les dames ; ils leur posent
des faux ongles et faux cils (collés pour durer un mois environ) ... l'un
d'entre eux nous a dit qu'il gagnait plus sa vie en faisant cela qu'en
travaillant pour le gouvernement !
ETRE
PATIENT
Le samedi de notre arrivée à Kindia, à l'hébergement
ECOLODGE c'était autour de midi ; nous sommes accueillis et on nous demande si
nous voulons manger ; à notre réponse affirmative on nous demande une
participation de quelques milliers de FG pour les achats..... ? le temps passe, on comprend plus tard que
tout était à faire : les courses, la cuisine, on voit passer les enfants avec
le bois pour le feu (un guide nous dit que le sam a.m. et le dimanche n'étant pas jours d
'école, les enfants travaillent ...). Vers 15 H nous mangeons .... un repas à cette heure et longuement attendu est un régal et de plus
il nous permet de tenir jusqu'au lendemain !
MARCHE
NOIR
Dans cette même ville nous avons fait du change d'argent
de manière encore jamais vécue : le
chauffeur et guide qui nous accompagnait pour rencontrer les personnes avec qui
faire l'opération nous dit d'attendre dans la voiture ; un homme accompagné
d'un autre rentre dans la voiture à côté du chauffeur et nous échange 100 euros
; ensuite l'autre prend la place et nous échange encore 100 euros.
Au cours de tout notre voyage en Guinée, nous avons
changé nos euros au marché "noir". La plupart du temps chez des commerçants.
LES
ROUTES en GUINEE
quelques tronçons goudronnés, la plupart sont des routes défoncées ou
des pistes, dans le Fouta Djalon, entre Labé et Koundara en direction du
Sénégal : "route" ou plutôt chemin
de montagne pratiqué par tous types de véhicules(qui tient le coup
!) malgré les difficultés (sinuosité, dénivelé........) ; on rencontre
les taxis brousse hyper chargés, des camions, des motos, et quelques 4 x 4.
Dans ces conditions, avons été admiratifs de la conduite assurée par les
chauffeurs, roulant parfois un peu trop vite notamment lors de la traversée des
villages faite à grands coups de klaxon ; on apprend aussi qu'il ne sont pas
toujours assurés ni en règle par rapport au paiement de la vignette ; ils
"arrangent" cela en donnant quelques milliers de FG aux gendarmes ;
en parlant de la corruption sous toutes ces formes avec les gens et notamment les jeunes
étudiants il ressort qu'ils ne sont pas
d'accord avec ce mode de fonctionnement mais c'est impossible d'aller contre
puisque cela est pratiqué au plus haut niveau du pouvoir ; comment lutter ?
comment changer des modes de fonctionnement mis en place depuis si longtemps ?
L'ELECTRICITE
"à temps partiel" c'est à dire que le courant est
distribué par tranches horaires : un jour de 18 h à 24 h et le jour suivant de
6 h à 12 h. C'est un pays où sa lampe de poche est indispensable.
Les
chinois investissent en Afrique ; on l'a remarqué en Guinée
: réalisations d'infrastructures telles que barrages, routes, ponts........
c'est un sujet de conversation qui revient souvent ; on sent
que les chinois ne sont pas appréciés mais subit ; on sait qu'ils financent même les
américains .... alors .....!
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