samedi 9 février 2013

Quelques images complémentaires

Cap Skirring - retour de pêche


sur l'île de Carabane


campement "No Stress" au Cap


 

vendredi 8 février 2013

La Casamance

ça fait longtemps qu'on a pas écrit et mis à jour le blog
et bien voilà aujourd'hui ça "semble" marcher........du Cap Skirring.


Notre entrée dans la Casamance s'est faite par la grande porte c'est à dire par l'océan puis le fleuve Casamance, sur le bateau Aline Sitoe Diatta (une héroïque résistante Diola) ; 14 h de navigation sur un énorme bateau apportant totale sécurité et confort -leçon du naufrage du Djola oblige - 
 

Nous avons suivi les conseils de sécurité entendus lors de notre séjour à Bakel, à savoir éviter de se rendre en Casamance par la route -pour ne pas rencontrer les coupeurs de route et se faire dépouiller !

1ère étape au pays des Diolas : Ziguinchor: petite ville tranquille, sympathique, où nous avons visité l'alliance franco sénégalaise à l'architecture extraordinaire puis rencontré Mamadou à l'office du tourisme qui nous a accueillis et conseillés merveilleusement    déplorant les informations négatives qui circulent encore sur la Casamance.
 


Alliance Franco Sénégalaise


alliance Franco Séné - détails

De là, première journée en pirogue pour découvrir le fleuve Casamance sur lequel on se croit en mer tant il est étendu mais les "bolongs" genre de canaux nous permettent d'apprécier la mangrove avec les huitres accrochées aux racines des palétuviers.




la mangrove - huitres sur les racines de palétuvier

 
 

Découverte aussi des modes d'habitation traditionnelle : cases à étages et cases à impluvium, dont certaines aux murs en terre sont superbes et résistantes ; comment de telles bâtisses peuvent tenir avec simplement des murs en terre battue ?
maison en banco à étages


Case à étages
 


 
La végétation locale est luxuriante, les arbres sont géants : fromagers ou kapokiers, palmiers/rôniers, baobabs et aussi bougainvilliers, papayers....
sur l'image on n'a pas construit des murs en béton au pied de l'arbre !

 


Marche au pied des grands arbres

2è étape Oussouye : petite ville qui revêt une certaine importance car c'est là que vit un roi animiste ; au campement Aljowé on loge dans un "appartement" d'une superbe case à impluvium et on fait des rencontres très enrichissantes avec Ousseynou (l'aubergiste), Jean un pur Diola d'un village voisin qui nous parle longuement du roi, Jimmy un artiste peintre de Oussouye qui nous fait découvrir sa maison et ses œuvres et Caroline une Bordelaise amoureuse du coin !


Case à impluvium

au campement Aljowé

notre chambre ds la case à impluvium


 
Jimmy le peintre



La vieille potière





On voit aussi la culture du cajou, fruit de l’anacardier et apprenons que la pulpe de la pomme de cajou, très riche en vitamines C, sert à la fabrication de confitures et de jus de fruits, mais aussi du "soum-soum", un alcool artisanal obtenu après fermentation de la pulpe.

En Casamance, région beaucoup moins musulmane que le reste du pays, l'alcool est consommé voire beaucoup utilisé lors des cérémonies......

3è et 4è étapes : l'île de Carabane et le Cap Skirring en bord de mer : baignade et farniente avec les vaches sur la plage !

Plage au Cap


embarcadère Elinkin




pour en savoir plus, un site à consulter
http://www.kassoumay.com/casamance/index.html


 

samedi 26 janvier 2013

A TABLE


 
les préparatifs
 
 
LES PIMENTS ET LES OIGNONS  en pays soninké *

Principales cultures des maraîchers qui arrivent actuellement à maturité, soit dans un délai de 2 à 3 mois après la plantation.

L'hivernage (saison des pluies) a lieu de fin juin à sept permet l'arrosage de la nature pour le reste de l'année et peut provoquer le débordement du fleuve Sénégal ; après cela les maraîchers profitent de la terre imbibée d'eau pour semer les graines ; puis ils n'ont plus qu'à biner, arracher les "mauvaises herbes", mettre des engrais chimiques ou naturels (récoltés auprès des bergers) et arroser grâce à des puits ou des motos pompes qui captent directement dans le fleuve ou dans les marigots .

Les oignons sont beaucoup consommés dans le pays ; pas un repas sans oignons ; il faut voir la quantité préparée par les femmes pour faire leur cuisine !

le piment est également consommé à chaque repas, ils cuisent avec les autres légumes en restant entiers, ils flottent sur la marmite et sont présentés entiers sur le plat pour les amateurs.

Actuellement les premières récoltes de piments ont lieu ; les maraichers cherchent à le vendre là où il y en a le moins afin d'avoir un bon prix. Des acheteurs peuvent venir sur les jardins pour faire les achats en gros et ils vont revendre ensuite sur les marchés. Un maraicher peut en produire des tonnes, il trouvera toujours à vendre !

idem pour les oignons qui sont produits localement de février à mars/avril ; après ils sont importés des Pays Bas pour compléter les besoins.

En pays soninké, les repas se composent traditionnellement ainsi :

- le matin les femmes préparent une bouillie à base de mil appelée "fondé" ou "sombi" selon le mode de préparation de la graine

- à la mi journée le repas est à base de riz avec sauce aux légumes et quelques morceaux de viande ou poisson (frais ou sec)

- le soir le repas est à base de couscous (semoule de mil) additionné de sauces légumes différentes selon les approvisionnements.

* L'ethnie soninké --->  langue et situation géographique :

langue qui est parlée principalement dans l'ouest africain, dans un grand rectangle à cheval sur la Mauritanie : extrême Sud (Néma, Oualata, Sélibaby), le Sénégal : extrême Est (Bakel), le Mali : extrême Nord Ouest (Nioro du Sahel, Kayes).

D'une façon générale les Soninkés étaient le plus souvent des cultivateurs sahéliens musulmans qui ne répugnaient pas à voyager et à émigrer.

Actuellement on peut trouver les minorités soninkées dans la plupart des grandes villes africaines et européennes (principalement francophones mais pas seulement).

Et voilà le résultat appétissant


vendredi 25 janvier 2013

Visite des maraîchers de Lothiandé

Dans la région de Bakel, des maraîchers accueillent une délégation d'Apt et plus .....




belles salades sur butes




récolte de piments


puits au milieu des plantations


le marigot de Lothiandé

Festivités à Bakel

Idrissa le conteur

aux journées culturelles

Tenues de fêtes


vue d'ensemble


la griotte récompensée
(billets de banque en main !)

dimanche 20 janvier 2013

C'était une rencontre "épatante"

Cinderella du Pays Bas au Congo

Cinderella sur la piste du Fouta




et maintenant au Sénégal au bord du fleuve


Bakel bord du fleuve

jeudi 17 janvier 2013

observations complémentaires sur la GUINEE CONAKRY


 
LA CAPITALE CONAKRY a beaucoup  de points communs avec des capitales d' autres pays de l'Afrique de l'Ouest  telles que  Bamako, Bobo-Dioulasso que nous avons visitées ; nous devons éviter de comparer avec le Sénégal où la ville de Dakar possède des infrastructures immobilières remarquables actuellement.

Un quartier dit "résidentiel" peut être jonché de détritus et d'ordures, mais il y a des  maisons en béton recouvertes de faïences ; les  rues sont en terre, seuls les axes principaux sont goudronnés.

A Conakry,  les vendeuses et vendeurs de rue sont cools ; très peu "agressifs" pour vendre à tout prix et peu opposés à être pris en photos.

Au bord de mer on voit des constructions de grandes pirogues où tout est fait main, sans aucune machine-outil  ; on voit aussi du poisson entrain de sécher sur des grilles au dessous desquelles on fait du feu de charbon de bois ; il s'agit de "boucanage" .

LES "PETITES AFFAIRES"

Un jour de gros embouteillages comme il peut y en avoir souvent à Conakry, nous faisions le geste spécifique de la main pour arrêter un taxi ; un véhicule 4x4 s'arrête à notre hauteur, le chauffeur nous demande où nous voulons aller et nous propose de nous y emmener ; en parlant avec lui nous apprenons qu'il roule avec la voiture de son patron qu'il doit rejoindre mais il s'accorde une ou deux courses personnelles ... bien sûr, il nous demande combien on allait payer pour le déplacement prévu et  nous dit que c'est aussi son prix !
on apprend que c'est  une pratique courante pour se faire un peu plus d'argent ....

Les salons de beauté dans la rue à Kankan : des hommes installés sur les trottoirs font manucure, pédicure et plus pour les dames ; ils leur posent des faux ongles et faux cils (collés pour durer un mois environ) ... l'un d'entre eux nous a dit qu'il gagnait plus sa vie en faisant cela qu'en travaillant pour le gouvernement !

ETRE PATIENT

Le samedi de notre arrivée à Kindia, à l'hébergement ECOLODGE c'était autour de midi ; nous sommes accueillis et on nous demande si nous voulons manger ; à notre réponse affirmative on nous demande une participation de  quelques milliers de FG  pour les achats..... ?   le temps passe, on comprend plus tard que tout était  à faire : les courses,  la cuisine, on voit passer les enfants avec le bois pour le feu (un guide nous dit que le sam  a.m. et le dimanche n'étant pas jours d 'école, les enfants travaillent ...). Vers 15 H nous mangeons .... un  repas à cette heure  et longuement attendu est un régal et de plus il nous permet de tenir jusqu'au lendemain !

MARCHE NOIR

Dans cette même ville nous avons fait du change d'argent de manière encore jamais vécue :  le chauffeur et guide qui nous accompagnait pour rencontrer les personnes avec qui faire l'opération nous dit d'attendre dans la voiture ; un homme accompagné d'un autre rentre dans la voiture à côté du chauffeur et nous échange 100 euros ; ensuite l'autre prend la place et nous échange encore 100 euros.

Au cours de tout notre voyage en Guinée, nous avons changé nos euros au marché "noir". La plupart du temps chez des commerçants.

 

LES ROUTES en GUINEE  quelques tronçons goudronnés, la plupart sont des routes défoncées ou des pistes, dans le Fouta Djalon, entre Labé et Koundara en direction du Sénégal : "route" ou plutôt chemin  de montagne pratiqué par tous types de véhicules(qui tient le coup !)  malgré les difficultés  (sinuosité, dénivelé........) ; on rencontre les taxis brousse hyper chargés, des camions, des motos, et quelques 4 x 4. Dans ces conditions, avons été admiratifs de la conduite assurée par les chauffeurs, roulant parfois un peu trop vite notamment lors de la traversée des villages faite à grands coups de klaxon ; on apprend aussi qu'il ne sont pas toujours assurés ni en règle par rapport au paiement de la vignette ; ils "arrangent" cela en donnant quelques milliers de FG aux gendarmes ; en parlant de la corruption sous toutes ces formes  avec les gens et notamment les jeunes étudiants  il ressort qu'ils ne sont pas d'accord avec ce mode de fonctionnement mais c'est impossible d'aller contre puisque cela est pratiqué au plus haut niveau du pouvoir ; comment lutter ? comment changer des modes de fonctionnement mis en place depuis si longtemps ?

L'ELECTRICITE "à temps partiel" c'est à dire que le courant est distribué par tranches horaires : un jour de 18 h à 24 h et le jour suivant de 6 h à 12 h. C'est un pays où sa lampe de poche est indispensable.

Les chinois investissent en Afrique ; on l'a remarqué en Guinée : réalisations d'infrastructures telles que barrages, routes, ponts........ c'est un sujet de conversation qui revient souvent  ; on sent  que les chinois ne sont pas appréciés mais subit  ; on sait qu'ils financent même les américains .... alors .....!