jeudi 17 janvier 2013

observations complémentaires sur la GUINEE CONAKRY


 
LA CAPITALE CONAKRY a beaucoup  de points communs avec des capitales d' autres pays de l'Afrique de l'Ouest  telles que  Bamako, Bobo-Dioulasso que nous avons visitées ; nous devons éviter de comparer avec le Sénégal où la ville de Dakar possède des infrastructures immobilières remarquables actuellement.

Un quartier dit "résidentiel" peut être jonché de détritus et d'ordures, mais il y a des  maisons en béton recouvertes de faïences ; les  rues sont en terre, seuls les axes principaux sont goudronnés.

A Conakry,  les vendeuses et vendeurs de rue sont cools ; très peu "agressifs" pour vendre à tout prix et peu opposés à être pris en photos.

Au bord de mer on voit des constructions de grandes pirogues où tout est fait main, sans aucune machine-outil  ; on voit aussi du poisson entrain de sécher sur des grilles au dessous desquelles on fait du feu de charbon de bois ; il s'agit de "boucanage" .

LES "PETITES AFFAIRES"

Un jour de gros embouteillages comme il peut y en avoir souvent à Conakry, nous faisions le geste spécifique de la main pour arrêter un taxi ; un véhicule 4x4 s'arrête à notre hauteur, le chauffeur nous demande où nous voulons aller et nous propose de nous y emmener ; en parlant avec lui nous apprenons qu'il roule avec la voiture de son patron qu'il doit rejoindre mais il s'accorde une ou deux courses personnelles ... bien sûr, il nous demande combien on allait payer pour le déplacement prévu et  nous dit que c'est aussi son prix !
on apprend que c'est  une pratique courante pour se faire un peu plus d'argent ....

Les salons de beauté dans la rue à Kankan : des hommes installés sur les trottoirs font manucure, pédicure et plus pour les dames ; ils leur posent des faux ongles et faux cils (collés pour durer un mois environ) ... l'un d'entre eux nous a dit qu'il gagnait plus sa vie en faisant cela qu'en travaillant pour le gouvernement !

ETRE PATIENT

Le samedi de notre arrivée à Kindia, à l'hébergement ECOLODGE c'était autour de midi ; nous sommes accueillis et on nous demande si nous voulons manger ; à notre réponse affirmative on nous demande une participation de  quelques milliers de FG  pour les achats..... ?   le temps passe, on comprend plus tard que tout était  à faire : les courses,  la cuisine, on voit passer les enfants avec le bois pour le feu (un guide nous dit que le sam  a.m. et le dimanche n'étant pas jours d 'école, les enfants travaillent ...). Vers 15 H nous mangeons .... un  repas à cette heure  et longuement attendu est un régal et de plus il nous permet de tenir jusqu'au lendemain !

MARCHE NOIR

Dans cette même ville nous avons fait du change d'argent de manière encore jamais vécue :  le chauffeur et guide qui nous accompagnait pour rencontrer les personnes avec qui faire l'opération nous dit d'attendre dans la voiture ; un homme accompagné d'un autre rentre dans la voiture à côté du chauffeur et nous échange 100 euros ; ensuite l'autre prend la place et nous échange encore 100 euros.

Au cours de tout notre voyage en Guinée, nous avons changé nos euros au marché "noir". La plupart du temps chez des commerçants.

 

LES ROUTES en GUINEE  quelques tronçons goudronnés, la plupart sont des routes défoncées ou des pistes, dans le Fouta Djalon, entre Labé et Koundara en direction du Sénégal : "route" ou plutôt chemin  de montagne pratiqué par tous types de véhicules(qui tient le coup !)  malgré les difficultés  (sinuosité, dénivelé........) ; on rencontre les taxis brousse hyper chargés, des camions, des motos, et quelques 4 x 4. Dans ces conditions, avons été admiratifs de la conduite assurée par les chauffeurs, roulant parfois un peu trop vite notamment lors de la traversée des villages faite à grands coups de klaxon ; on apprend aussi qu'il ne sont pas toujours assurés ni en règle par rapport au paiement de la vignette ; ils "arrangent" cela en donnant quelques milliers de FG aux gendarmes ; en parlant de la corruption sous toutes ces formes  avec les gens et notamment les jeunes étudiants  il ressort qu'ils ne sont pas d'accord avec ce mode de fonctionnement mais c'est impossible d'aller contre puisque cela est pratiqué au plus haut niveau du pouvoir ; comment lutter ? comment changer des modes de fonctionnement mis en place depuis si longtemps ?

L'ELECTRICITE "à temps partiel" c'est à dire que le courant est distribué par tranches horaires : un jour de 18 h à 24 h et le jour suivant de 6 h à 12 h. C'est un pays où sa lampe de poche est indispensable.

Les chinois investissent en Afrique ; on l'a remarqué en Guinée : réalisations d'infrastructures telles que barrages, routes, ponts........ c'est un sujet de conversation qui revient souvent  ; on sent  que les chinois ne sont pas appréciés mais subit  ; on sait qu'ils financent même les américains .... alors .....!  

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