samedi 26 janvier 2013

A TABLE


 
les préparatifs
 
 
LES PIMENTS ET LES OIGNONS  en pays soninké *

Principales cultures des maraîchers qui arrivent actuellement à maturité, soit dans un délai de 2 à 3 mois après la plantation.

L'hivernage (saison des pluies) a lieu de fin juin à sept permet l'arrosage de la nature pour le reste de l'année et peut provoquer le débordement du fleuve Sénégal ; après cela les maraîchers profitent de la terre imbibée d'eau pour semer les graines ; puis ils n'ont plus qu'à biner, arracher les "mauvaises herbes", mettre des engrais chimiques ou naturels (récoltés auprès des bergers) et arroser grâce à des puits ou des motos pompes qui captent directement dans le fleuve ou dans les marigots .

Les oignons sont beaucoup consommés dans le pays ; pas un repas sans oignons ; il faut voir la quantité préparée par les femmes pour faire leur cuisine !

le piment est également consommé à chaque repas, ils cuisent avec les autres légumes en restant entiers, ils flottent sur la marmite et sont présentés entiers sur le plat pour les amateurs.

Actuellement les premières récoltes de piments ont lieu ; les maraichers cherchent à le vendre là où il y en a le moins afin d'avoir un bon prix. Des acheteurs peuvent venir sur les jardins pour faire les achats en gros et ils vont revendre ensuite sur les marchés. Un maraicher peut en produire des tonnes, il trouvera toujours à vendre !

idem pour les oignons qui sont produits localement de février à mars/avril ; après ils sont importés des Pays Bas pour compléter les besoins.

En pays soninké, les repas se composent traditionnellement ainsi :

- le matin les femmes préparent une bouillie à base de mil appelée "fondé" ou "sombi" selon le mode de préparation de la graine

- à la mi journée le repas est à base de riz avec sauce aux légumes et quelques morceaux de viande ou poisson (frais ou sec)

- le soir le repas est à base de couscous (semoule de mil) additionné de sauces légumes différentes selon les approvisionnements.

* L'ethnie soninké --->  langue et situation géographique :

langue qui est parlée principalement dans l'ouest africain, dans un grand rectangle à cheval sur la Mauritanie : extrême Sud (Néma, Oualata, Sélibaby), le Sénégal : extrême Est (Bakel), le Mali : extrême Nord Ouest (Nioro du Sahel, Kayes).

D'une façon générale les Soninkés étaient le plus souvent des cultivateurs sahéliens musulmans qui ne répugnaient pas à voyager et à émigrer.

Actuellement on peut trouver les minorités soninkées dans la plupart des grandes villes africaines et européennes (principalement francophones mais pas seulement).

Et voilà le résultat appétissant


vendredi 25 janvier 2013

Visite des maraîchers de Lothiandé

Dans la région de Bakel, des maraîchers accueillent une délégation d'Apt et plus .....




belles salades sur butes




récolte de piments


puits au milieu des plantations


le marigot de Lothiandé

Festivités à Bakel

Idrissa le conteur

aux journées culturelles

Tenues de fêtes


vue d'ensemble


la griotte récompensée
(billets de banque en main !)

dimanche 20 janvier 2013

C'était une rencontre "épatante"

Cinderella du Pays Bas au Congo

Cinderella sur la piste du Fouta




et maintenant au Sénégal au bord du fleuve


Bakel bord du fleuve

jeudi 17 janvier 2013

observations complémentaires sur la GUINEE CONAKRY


 
LA CAPITALE CONAKRY a beaucoup  de points communs avec des capitales d' autres pays de l'Afrique de l'Ouest  telles que  Bamako, Bobo-Dioulasso que nous avons visitées ; nous devons éviter de comparer avec le Sénégal où la ville de Dakar possède des infrastructures immobilières remarquables actuellement.

Un quartier dit "résidentiel" peut être jonché de détritus et d'ordures, mais il y a des  maisons en béton recouvertes de faïences ; les  rues sont en terre, seuls les axes principaux sont goudronnés.

A Conakry,  les vendeuses et vendeurs de rue sont cools ; très peu "agressifs" pour vendre à tout prix et peu opposés à être pris en photos.

Au bord de mer on voit des constructions de grandes pirogues où tout est fait main, sans aucune machine-outil  ; on voit aussi du poisson entrain de sécher sur des grilles au dessous desquelles on fait du feu de charbon de bois ; il s'agit de "boucanage" .

LES "PETITES AFFAIRES"

Un jour de gros embouteillages comme il peut y en avoir souvent à Conakry, nous faisions le geste spécifique de la main pour arrêter un taxi ; un véhicule 4x4 s'arrête à notre hauteur, le chauffeur nous demande où nous voulons aller et nous propose de nous y emmener ; en parlant avec lui nous apprenons qu'il roule avec la voiture de son patron qu'il doit rejoindre mais il s'accorde une ou deux courses personnelles ... bien sûr, il nous demande combien on allait payer pour le déplacement prévu et  nous dit que c'est aussi son prix !
on apprend que c'est  une pratique courante pour se faire un peu plus d'argent ....

Les salons de beauté dans la rue à Kankan : des hommes installés sur les trottoirs font manucure, pédicure et plus pour les dames ; ils leur posent des faux ongles et faux cils (collés pour durer un mois environ) ... l'un d'entre eux nous a dit qu'il gagnait plus sa vie en faisant cela qu'en travaillant pour le gouvernement !

ETRE PATIENT

Le samedi de notre arrivée à Kindia, à l'hébergement ECOLODGE c'était autour de midi ; nous sommes accueillis et on nous demande si nous voulons manger ; à notre réponse affirmative on nous demande une participation de  quelques milliers de FG  pour les achats..... ?   le temps passe, on comprend plus tard que tout était  à faire : les courses,  la cuisine, on voit passer les enfants avec le bois pour le feu (un guide nous dit que le sam  a.m. et le dimanche n'étant pas jours d 'école, les enfants travaillent ...). Vers 15 H nous mangeons .... un  repas à cette heure  et longuement attendu est un régal et de plus il nous permet de tenir jusqu'au lendemain !

MARCHE NOIR

Dans cette même ville nous avons fait du change d'argent de manière encore jamais vécue :  le chauffeur et guide qui nous accompagnait pour rencontrer les personnes avec qui faire l'opération nous dit d'attendre dans la voiture ; un homme accompagné d'un autre rentre dans la voiture à côté du chauffeur et nous échange 100 euros ; ensuite l'autre prend la place et nous échange encore 100 euros.

Au cours de tout notre voyage en Guinée, nous avons changé nos euros au marché "noir". La plupart du temps chez des commerçants.

 

LES ROUTES en GUINEE  quelques tronçons goudronnés, la plupart sont des routes défoncées ou des pistes, dans le Fouta Djalon, entre Labé et Koundara en direction du Sénégal : "route" ou plutôt chemin  de montagne pratiqué par tous types de véhicules(qui tient le coup !)  malgré les difficultés  (sinuosité, dénivelé........) ; on rencontre les taxis brousse hyper chargés, des camions, des motos, et quelques 4 x 4. Dans ces conditions, avons été admiratifs de la conduite assurée par les chauffeurs, roulant parfois un peu trop vite notamment lors de la traversée des villages faite à grands coups de klaxon ; on apprend aussi qu'il ne sont pas toujours assurés ni en règle par rapport au paiement de la vignette ; ils "arrangent" cela en donnant quelques milliers de FG aux gendarmes ; en parlant de la corruption sous toutes ces formes  avec les gens et notamment les jeunes étudiants  il ressort qu'ils ne sont pas d'accord avec ce mode de fonctionnement mais c'est impossible d'aller contre puisque cela est pratiqué au plus haut niveau du pouvoir ; comment lutter ? comment changer des modes de fonctionnement mis en place depuis si longtemps ?

L'ELECTRICITE "à temps partiel" c'est à dire que le courant est distribué par tranches horaires : un jour de 18 h à 24 h et le jour suivant de 6 h à 12 h. C'est un pays où sa lampe de poche est indispensable.

Les chinois investissent en Afrique ; on l'a remarqué en Guinée : réalisations d'infrastructures telles que barrages, routes, ponts........ c'est un sujet de conversation qui revient souvent  ; on sent  que les chinois ne sont pas appréciés mais subit  ; on sait qu'ils financent même les américains .... alors .....!  

lundi 14 janvier 2013

de Bakel si ça veut bien marcher ! les images de Guinée

Chute de Ditinn
Avec les étudiants non Guinéen à Dalaba

Avec Jean Pierre guideCamerounais
pont de liane
Le sol de la case à palabre
Hôtel Tinkisso
Maison de M; Makeba à Dalaba
Chute Kinkon
Barrage autour de Pita
Case à palabre -sol et murs
A l'Université de Kankan
Avec artisans du cuir
la + grande chute : Kambadaga









                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

mardi 8 janvier 2013

De TAMBACOUNDA (Sénégal)

Je n'arrive toujours pas à mettre les images sur le blog, je ne comprends pas pourquoi !!!
Que faire ? il s'agit d'un prbl du blog sur lequel la fonction d'importation des images ne semble plus être opérationnelle.

Notre étape de Labé à Koundara était aux trois quart en piste, comme nous n'en avions pas encore vécue ! cahotique à souhait, sinueuse, avec de nombreux passages sous bois qui atténuaient les nuages de poussières ; une surprise extraordinaire sur cette "route"  : une femme seule en vélo qui venait de Hollande et comptait se rendre jusqu'au Congo - fraîche comme une rose ! elle nous a époustoufflés ....  le chauffeur s'est empressé de la demander en mariage  !
nous sommes arrivés enfin au bout de la piste après environ 6 H de secousses ....pour terminer les 80 derniers km en goudron - un régal - mais le bouquet final a été une crevaison à l'arrivée just'en entrant dans la ville ! la réparation a été rapide car le chauffeur avait une roue de secours.

Nous avons donc laissé les montagnes du Fouta, la verdure et les torrents et cascades ainsi que les Guinéens sympas et leur beau pays verdoyant,  quitté ce pays après de nombreux passages douaniers, policiers, gendarmes.... les transporteurs ont beaucoup à se "démêler" de ces barrages car à chaque fois ils faut y laisser quelques billets ....... nous avons eu plus de mal à sortir du pays qu'à y rentrer !

depuis hier nous sommes arrivés d'abord à Manda au sud-est du Sénégal ; bien que nous en avions assez de cette étape nous avons du continuer jusqu'à Tambacounda pour trouver un hébergement.
Nous y voilà donc.
Demain nous partons pour BAKEL.


 

samedi 5 janvier 2013

A défaut des photos annoncées

Nous sommes toujours à Labé ; ville que nous quitterons demain, pour aller jusqu'à Koundara.

En attendant de pouvoir vous montrer des images voici quelques info et observations sur nos hébergements.


Petit tour sur les hébergements

que nous avons utilisés en Guinée

Très diversifiés mais ont tous un point commun : l'électricité n'est pas en continu ; en cas de coupure il peut y avoir un groupe électrogène qui prend le relais mais pas toujours, donc la lampe de poche ou bougies  indispensables.

Les petits déj sont rarement compris ; lorsqu'on peut les prendre sur place on n'a généralement  pas de beurre ni de confiture mais de la margarine (et pas toujours), du bon pain au levain, de la vache qui rit, des sardines ou sandwich à la viande ou omelette ; on boit du nescafé ou du thé et du lait en poudre.

·       à CONAKRY : le Guinedi, dit hôtel "de charme" bien que... la salle d'eau soit commune à 2 chambres et la propriétaire possède des chiens qui  peuvent aboyer  toute la nuit !

mais ici, exceptionnellement le petit déj est compris.

un peu excentré, faut prendre taxi pour aller en ville mais la ville de Conakry est toute en longueur et faut pas trop compter la visiter à pied.

·       à KINDIA : Sondi Village Ecolodge, des cases en pleine nature donc loin du centre ville ; pas d'électricité, un petit groupe électro mis quelques heures pour permettre de recharger nos batteries ; les sanitaires à l'extérieur permettant la douche au clair de lune ; là nous avons eu la compagnie de "petites bêtes" : serpents, souris, araignées....
le petit déj était sur place car nous avions acheté tout ce qu'il faut pour ; on nous apportait juste l'eau chaude et le pain.

·       à DABOLA : le TINKISSO tout rose ! just'à l'entrée de la ville. Un vrai hôtel avec tout ce qu'il faut mais petites chambres donc un côté du lit est collé contre le mur, alors l'un d'entre nous doit "enjamber" l'autre s'il veut se lever pendant la nuit !
le petit déj était sur place avec omelette si on le désirait.

·       à KANKAN : l'UNI HOTEL c'est à dire hôtel de l'université bien situé, en ville. Des chambres correctes aux portes bruyantes et pas de petit déj sur place. Mais il y avait le cyber-centre, sur place, nommé "temple du savoir" !

·       à DALABA : l'hôtel TANGAMA  un peu excentré, chambre calme, bien ; l'avons quitté pour ne pas supporter la nuit du 31 où le lieu devenait night club.
pas de petit déj sur place ou compliqué à obtenir !

à Dalaba toujours : le centre Notre Dame de Guinée : petite chambre, grande tranquillité, petit déj copieux en libre service.

·       à LABE : hôtel de l'INDEPENDANCE au centre ville, nuit calme malgré la proximité de la gare routière ; style colonial qui se dégrade ! pas d'eau courante, douche avec le seau ; pas de petit déj sur place.

 

Les prix que nous avons payés ont variés de 60 000 FG à 500 000 FG

A propos de l'argent, ici nous sommes très vite millionnaires !

puisqu' 1 euro = 9000 FG  (Franc Guinéen)

Exemple, si nous changeons 150 euros nous avons  environ 1 300 000 FG selon le cours.

Le petit déj peut être de 10 000 FG à 30 000 FG selon sa composition.

Un repas (un plat complet) peut varier de 15 000 à 50 000 FG.

Une bouteille d'eau minérale d'1,5 l est à 5 000 FG, 1 bière à 8 000 ou 10 000 FG

Les transports coûtent chers car l'essence est chère.

vendredi 4 janvier 2013

Nos dernières "récoltes"

Voici des images du Fouta Djalon : nos rencontres et les sites découverts autour de DALABA et  PITA ;


les images arriveront plus tard ! ça ne marche pas aujourd'hui !



Nous allons bien. Sommes à Labé, toujours dans les montagnes (un peu moins hautes) du Fouta Djalon. La route entre Dalaba et Labé était nettement meilleure que tous les tronçons faits jusqu'à présent. Le côté transports restera le point difficile à cause de l'état des routes : le "déplacement" d'une ville à l'autre est un mode de "taxi-brousse" où nous pouvons louer le véhicule et son chauffeur  pour la durée du trajet uniquement pour nous ce qui nous permet d'être à l'aise et de nous arrêter où nous voulons.  

Les paysage sont très verdoyants, temps beau et chaud le jour (30° max), un peu frais le soir (10°min).
Contacts avec les gens très sympas et simples, souvent sur la réserve (discrètion). Les Guinéens affichent une certaine dignité qui à la fois évite de porter l'étranger aux nues et ne pas tendre la main sur notre passage malgré leurs difficultés et pauvreté.
Dans le bus ou au contact des étudiants que nous avons rencontrés, ils s'expriment de manière critique par rapport à leur "gouvernance" et à tout ce qui ne va pas dans le pays. Mais on ne les sent pas révoltés ; ils ont de l'espoir et en ce moment-même dans le cyber où nous sommes, tous les postes sont occupés (environ 20) par des jeunes entre 15 et 25 ans ; l'ouverture sur l'extérieur semble être un besoin.
Suite demain !
bises à vous tous.